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La monoparentalité... et nous ?


Les faits sont là : les ménages monoparentaux, rattachés à la classe d’impôt 1A, se voient davantage imposés qu’un couple marié sans enfants. Que peut bien traduire ce traitement fiscal désavantageux ? 

Si le débat sur la fiscalité des familles monoparentales aura eu le mérite de bien planter le décor, la lecture de cette affaire prend tout son sens pour peu qu’on la replace dans son contexte social.
Il se trouve que, au Luxembourg, 45% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté…sachant que, contrairement à certaines idées reçues et chiffres à l’appui, celles-ci sont loin d’être « assistées ».
 

C’est que, au-delà d’une catégorie juridique, la monoparentalité est avant tout un parcours tortueux que l’on traverse souvent en solitaire - entre les difficultés à se loger, à trouver un emploi ou se maintenir dans celui-ci et à satisfaire aux charges éducatives. A ce compte-là, il apparaît que beaucoup reste à faire pour répondre aux besoins des familles monoparentales. Améliorer l’information des familles, rompre au plus tôt la solitude dans laquelle celles-ci s’enfoncent parfois, structurer de nouveaux réseaux de solidarité ou favoriser les projets de coparentalité, apparaissent, parmi d’autres, comme des pistes à explorer.
Ainsi, si le débat actuel se cristallise, non sans raison, sur la question de la justice fiscale, il interroge plus largement le modèle familial « de référence », l’évolution de la place des femmes dans la société, le pacte de solidarité national ou encore les conditions d’une conciliation entre vie professionnelle, équilibre familial et épanouissement personnel.

Retrouvez ce reportage passionnant dans notre prochain FGFC mag' de décembre