Soyons tranquille : «quand la pierre va, tout va» ! S’il serait hasardeux d’écarter d’un revers de main ce principe martelé par la fine fleur de nos économistes, la hausse spectaculaire et ininterrompue de l’immobilier interpelle notre modèle de développement, notre philosophie de l’action publique et les conditions du « vivre ensemble » sur le long terme.
L’évolution du marché immobilier fait l’objet de toutes les attentions. Citoyens, propriétaires, investisseurs, professionnels, statisticiens, prospectivistes, décideurs : chacun à son niveau peut observer l’embrasement à l’oeuvre.
Non seulement l’immobilier atteint des niveaux stratosphériques, mais, de plus, un retournement du marché, à un horizon prévisible, semble peu probable. Qu’on se le dise, ce n’est pas près de s’arrêter...
Faut-il le déplorer?
Cette situation n’est elle pas le pendant inévitable – et donc, dans une certaine mesure, acceptable - de l’attractivité du pays, la reconnaissance du statut métropolitain rattaché à sa capitale – autrement dit, la rançon de son succès?
Les menaces d’un accès toujours plus difficile à la propriété, d’une fissuration de la cohésion sociale dont la fracture immobilière serait le principal moteur, ou dans une moindre mesure, de l’impact, à terme, de la hausse de l’immobilier résidentiel sur la compétitivité du Luxembourg, préoccupent.
Le renforcement des inégalités, l’écart qui se creuse entre les propriétaires et les locataires, le décalage entre une montée en gamme globale du parc de logements
Quelle est la réalité - aujourd’hui et demain - du «mal logement», à savoir des publics «empêchés» dans leur accès à un logement décent? Quid des phénomènes
collatéraux d’exclusion liés au logement?
Si certains indicateurs paraissent rassurants - le «taux de privation sévère» lié au logement concernerait à ce jour moins de 2% des ménages et il n’ait a priori pas constaté d’augmentation des sans-abris –, la question peut se poser de savoir si ces phénomènes sont suffisamment connus et caractérisés dans leur complexité, en fonction non seulement de l’âge et du statut de la personne (étudiant, senior...) mais aussi de la situation «humaine» dans laquelle elle se trouve (accident de la vie; recherche d’emploi; (ré)insertion; décohabitation suite par exemple à un divorce; etc.).
Sans nécessairement parler de mal logement, certains individus peuvent ainsi se retrouver de manière transitoire dans une «zone grise» qu’il convient d’accompagner à la faveur de produits résidentiels adaptés et de prestations personnalisées.
Et maintenant on fait quoi?
Le contexte actuel a au moins une vertu: celle de replacer le débat au niveau où il doit être, en réaffirmant le principe selon lequel chacun doit pouvoir accéder à un logement décent. Sans même parler de «droit», il s’agit là d’une aspiration personnelle fondamentale. Le «logement», l’«habitation» la «maison»: on ne parle pas ici d’un bien comme un autre, non seulement en ce qui concerne les fonctions qui lui sont attachées, mais aussi en termes de représentation, laquelle recouvre une dimension tout à la fois émancipatrice, affective, intime ou protectrice (ne parle t-on, par exemple, de «cocon» ou, sur un autre plan, de «valeur refuge»? Les fondations d’une maison ne sont-elles pas aussi celles d’un «parcours» de vie?)
A l’évidence, la solution miracle n’existe pas. Au-delà de l’ajustement ou du recalibrage des politiques publiques («choc» de l’offre, renforcement ou diversification des formes d’appui à la demande, allègement des pesanteurs administratives, densification urbaine, organisation spatiale...), la situation actuelle renvoie à des questions politiques majeures.
Enfin, le contexte actuel doit nous pousser à être imaginatifs et audacieux, en reconsidérant - en «réinventant»? - le modèle résidentiel de référence. Comment promouvoir et mieux accompagner «d’autres façons d’habiter» en consacrant de nouvelles formes d’accès à la propriété et de location
actuellement émergentes (emphytéose, location sociale avec option d’achat...), voire en promouvant l’habitat partagé et/ ou solidaire (coopératives d’habitations, colocation intergénérationnelle, nouvelles prestations résidentielles mutualisées à l’échelle des immeubles, des quartiers ou des îlots; ...?)
Entre 2010 et 2017, le salaire moyen a augmenté de 14%.
Entre 2010 et 2018, les prix des logements ont augmenté de 44,5% en moyenne.
En mars 2019, le prix moyen d'un bien s'établit respectivement à 485 826€ (appartement ancien), 582 676€ (appartement neuf) et 812 624€ (maison)
En mars 2019, les loyers mensuels moyens s’élèvent respectivement à 1520€ pour un appartement et à 2892€ pour une maison
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