La FGFC défend un fonctionnement efficient et une gestion dynamique de la Fonction Publique Communale avec accent sur les compétences et l’autonomie des responsabilités de chacun au sein de la commune.
A l’aube de la présentation d’un projet de loi portant refonte de la loi communale (programme gouvernemental), la FGFC se prononce pour un service public communal efficace et performant, défini par une approche de « citoyen-client » à l’encontre du « citoyen-administré » des temps passés.
Ce sera surtout cette prise de conscience qui mènera la FGFC à être un acteur intégratif dans le développement futur de la FPC. Du fait que l’être humain habitant la commune est un « client » à qui est dû un service adapté à ses attentes évolutives d’un prestataire de service public, une nouvelle organisation interne des communes s’impose.
Même si dans le contexte de l’autonomie communale, la performance des communes sera toujours soumise aux compétences locales acquises, un développement cohérent du service public communal devra être envisagé à travers toutes les communes. Dans ce contexte la FGFC se prononce en faveur de fusions de communes, sinon un développement cohérent adapté aux attentes et défis futurs restera une illusion. Dans ce même contexte la FGFC réitère sa revendication à ce que le législateur adapte et redéfinit la définition des devoirs de tout ce qui est ou pourrait être d’intérêt communal.
Distinction devra être faite entre :
- Les obligations
- Les domaines où les communes pourront s’adonner à des services précis
- Les interdictions
Pour assurer une certaine capacité concurrentielle de la part des opérateurs du domaine privé et pour faire face aux défis ainsi définis, il faudra assurer aux communes et syndicats intercommunaux, une parité des moyens de gestion d’organisation interne (gestion de projets, comptabilité adaptée etc.).
Dans ce même ordre d’idée naît la revendication de la FGFC de faire reposer l’organisation interne des communes sur des piliers spécifiques, à savoir :
- Administration
- Culture
- Finances
- Sécurité, salubrité publique et tranquillité
- Socio-éducatif
- TechniqueAdministration
- Culture
- Finances
- Sécurité, salubrité publique et tranquillité
- Socio-éducatif
- Technique
Aucune organisation performante de la FPC ne pourra être réalisée sans l’acquisition les compétences nécessaires au mangement public. La FGFC revendique par le législateur, la définition des prérequis nécessaires aux élus communaux, ceci pour pouvoir assumer leur mandat politique en bonne et due forme. Bien conscient que dans notre système démocratique aucune condition ne pourra être établie pour se faire élire, il est néanmoins d’une urgence primaire que des formations initiales et continues soient assurées par les instances publiques. Il s’ensuit que la formation est plutôt « un must » et non « un nice to have ».
Dans ce même contexte la FGFC se prononce davantage pour une professionnalisation des fonctions des élus locaux et en conséquence contre les doubles-mandats de député/maire. De même pour valoriser les intérêts communaux par rapport au domaine de l’État, la FGFC se rallie à la revendication du SYVICOL d’instituer au sein de l’organisation juridique du Luxembourg, une « Chambre des Élus Locaux » avec des prérogatives similaires aux chambres professionnelles.
Il va de soi que les compétences du personnel communal devront aller de pair avec les compétences des élus locaux. Ainsi la FGFC se prononce pour un environnement de travail reposant sur les bons usages des règles de communication ainsi que du respect mutuel. Seule orientation visionnaire serait de faire prospérer le travail en équipe à la commune, de sorte : « Tous fiers de rendre le meilleur service aux citoyens. »
La plupart des communes faisant état d’une moyenne entreprise avec défis similaires, il faudra assurer une coordination des différents services communaux avec interconnexion directe des élus locaux. Ainsi la définition de chefs-responsables des six piliers s’impose moyennant l’organigramme prévu par la loi. Le but d’une telle organisation étant de séparer les volets politiques et administratifs au niveau de la gestion journalière des communes.